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Corrections, révisions, additions et insertions figurant dans des exemplaires des Œuvres de Mr. de Voltaire (Dresde, Walther, 1748-1750, 9 vol.)
Œ48D. Les exemplaires corrigés de l’édition des œuvres publiée à Dresde par Walther de 1748 à 1754
Transcriptions faites par Andrew Brown, Martin Fontius, Serguei Karp, David Smith et David Williams, assistés d’Alice Breathe et de Nathalie Elaguina
Corrections, révisions, additions et insertions figurant dans les neuf premiers volumes des exemplaires des Œuvres de Mr. de Voltaire, Dresde, Walther, 1748-1750, 9 vol.
Exemplaires traités
Bibliothèque nationale de France, Rés. p Z 2644 (1-9). L’on y reconnaît la main de Ponce-Simon Tinois (1726-1753), le secrétaire champenois que Voltaire avait embauché en vue de son séjour en Prusse, ainsi que celle de Voltaire, mais au moins un autre secrétaire est utilisé. La reliure en veau blond à encadrements de décors dorés est la même que celle des exemplaires de Moscou-Berlin et de Sanssouci-Charlottenburg décrits ci-dessous. Nous croyons donc que cet exemplaire est l’un des trois que Voltaire a fait relier «magnifiquement» mais sans les armes royales de Prusse et qu’il destinait à Frédéric II, à sa mère et à son épouse (Best. D4235). Il a vraisemblablement appartenu à cette dernière, la reine Élisabeth Christine. Signalons pourtant que jusqu’en 2010 le catalogue électronique de la BnF indiquait que cet exemplaire portait «des reliures armoriées» et qu’il provenait de Marie-Antoinette de Saxe, princesse de Pologne. Par suite de nos représentations, ces indications ont été changées en «un des trois exemplaires envoyés à Frédéric II». Sur la page de garde du vol. 1, on lit: «Die hier eingetragenen Verbesserungen, nämlich Bd. I. S 103 drei Zeilen, und S. 153 vier Zeilen, Bd. II. S. 62 eine Zeile, und Einlageblatt zu S. 101 vier Zeilen, sind von Voltaire’s eigner Hand geschrieben, wie sich aus der Vergleichung dieser Stellen mit den in meinem Besitz befindlichen mehreren Handschriften Voltaire’s ganz unzweifelhaft ergiebt. Berlin, den 19. Mai 1850. Varnhagen von Ense.» Traduction: «Les corrections inscrites ici, à savoir vol. 1, p. 103, trois lignes, et p. 153, quatre lignes, vol. 2, p. 62, une ligne, et l’insertion à la page 101, quatre lignes, sont écrites de la main de Voltaire, ce que l’on peut déterminer sans aucun doute en les comparant avec plusieurs manuscrits de Voltaire en ma possession. Berlin, 19 mai 1850. Varnhagen von Ense.» Nous remercions Martha Cunningham d’avoir transcrit et traduit ce passage. Karl August Varnhagen von Ense (1785-1858), diplomate et collectionneur prussien, a le mérite d’avoir sauvé les restes de la correspondance de Formey. Sa collection est conservée actuellement à Cracovie. Voir l’introduction par Jens Häseler de La Correspondance de Jean Henri Samuel Formey (1711-1797): inventaire alphabétique, Paris, 2003, p. 10 et 11. Varnhagen a préparé cette notice en tant qu’expert-conseil du marchand d’autographes Richard Zeune (1815-1875), car le même jour il écrit dans ses Tagebücher: «Nachmittags Besuch von Herrn Richard Zeune. Durchsicht von Autographen, Facsimile, litterarische [sic] Notizen.» Traduction: «Visite cette après-midi de M. Richard Zeune. Examen d’autographes, fac-similés et notices littéraires.» Nous remercions le bibliothécaire berlinois Frank Grothe et de nouveau Martha Cunningham de leur aide. Les pages de titre de cet exemplaire sont timbrées: «SIGIL: BIBLIOTH: / ORDIN: / RADOMICE: / CZERNIEVIS». Cette bibliothèque fut fondée à Czerniejewo (Pologne) par le comte Rajmund Skórzewski (1791-1859), qui a sans doute acheté cet exemplaire à Zeune. Voir Ryszard Nowicki, «Fragment biblioteki reodowej i ordynackiej Skórzewskich w Bibliothece Raczyńskich», Biblioteka (Poznan/Posen), 2004, no 8 (17), p. 49-62, article disponible sur le site zbspec@bracz.edu.pl. Signalons que la région en question fut territoire prussien entre 1793 et 1807 et de nouveau entre 1815 et 1919. Nous remercions Urszula Klatka et Agniszka Urbańska de leur aide. Sur la garde du premier plat on trouve l’étiquette du célèbre collectionneur et marchand de livres Pierre Berès, qui est mort en 2008 à l’âge de 95 ans. La Bibliothèque nationale l’a acheté chez Sotheby’s à Monaco le 2 décembre 1988 (no 113). Sigle: pZ.
Bibliothèque nationale de France, Rés. Z Beuchot 10 (1-9). La reliure n’a rien de remarquable. Seuls les volumes 5, 7, 8 et 9 sont annotés. Quoique certaines des annotations de cet exemplaire soient les mêmes que celles des autres exemplaires, on n’y trouve aucune des mêmes mains. Beaucoup d’autres annotations sont uniques. Par exemple, à la fin de toutes les pièces figurant dans le volume 5 on trouve des chiffres mystérieux. Toutes ces annotations nous semblent dues à un propriétaire qui les a peut-être faites au XIXe siècle et qui a eu accès à un exemplaire annoté par Voltaire et ses secrétaires. Sigle: ZB10.
Bibliothèque nationale de France, Rés. Z Beuchot 12 (1-10). C’est le seul exemplaire de la BnF à comporter le volume 10 supplémentaire. Seuls les volumes 1, 2, 3, 4 et 7 portent des annotations, dont certaines sont de la main de Voltaire, mais la plupart y sont inscrites par Sébastien Longchamp, le secrétaire parisien de Voltaire qui ne l’accompagnera pas en Prusse en juillet 1750. Sigle: ZB12.
Bibliothèque nationale de France, Rés. Z 4378 (vol. 2 seulement). Annotations de la main de Tinois et d’au moins un autre secrétaire. Y est insérée une édition des nouvelles additions aux Lettres philosophiques qui est différente de celle qu’on trouve dans d’autres exemplaires; elle sort des presses berlinoises de Christian Friedrich Henning, car on y trouve certains des mêmes ornements que celui-ci a utilisés dans l’édition originale du Siècle de Louis XIV. Sigle: Z4378.
Bibliothèque nationale de France, Z 24572-24575 (vol. 4-6 et 9). Reliure en veau jaune allemand. Annotations de la main de Tinois. Sigles: Z24572, Z24573, Z24574, Z24575.
Deutsche Staatsbibliothek, Berlin, Libri impr. rari 297 (vol. 8-9). Pendant la Deuxième Guerre mondiale les volumes 1-7 de cet exemplaire ont été emportés en Russie et se trouvent actuellement à Moscou (voir ci-dessous). La reliure en veau blond est illustrée dans Wilhelm H. Lange, Das Buch im Wandel der Zeiten (Wiesbaden, 1951, p. 157), avec le commentaire suivant: «Deutscher Rokoko-Einband. In französisch beeinflusstem Muschelstil [...]. Goldprägung auf gelbbraunem Leder. Grösse 20,7: 13,3 cm». Il s’agit de l’un des trois exemplaires commandés par Voltaire pour la famille royale de Prusse (voir ci-dessus l’exemplaire de la BnF, Rés. p Z 2644). C’est probablement l’exemplaire de Sophie-Dorothée, mère de Frédéric II de Prusse. Les deux volumes sont annotés. L’on y reconnaît surtout la main de Tinois. Sigle: B.
Schloss Charlottenburg, Berlin, P 344 (vol. 2-9). La reliure est la même que celles de l’exemplaire précédent et de l’exemplaire de la BnF, Rés. p Z 2644. C’est l’exemplaire de Frédéric II. La plupart des annotations sont de la main de Tinois, mais certaines sont dues à d’autres secrétaires et à Voltaire lui-même. Le volume 1 de cet exemplaire est conservé à Potsdam (voir ci-dessous). Nous remercions Madame Scheitler d’avoir permis à Martin Fontius de consulter ces volumes à la Villa Liegnitz à Potsdam. Sigle: Ch.
Potsdam, Château de Sanssouci, V 470 (vol. 1 de l’exemplaire précédent). Sigle: S.
Deux volumes corrigés (2 et 3) furent proposées sur Ebay en 2007, puis retirés de la vente, et enfin vendus à Paris chez Sotheby’s le 29 novembre 2007 pour 15 850 euros. Nous n’en savons pas la localisation actuelle. La page de garde du volume 2 porte la note suivante: «Ces deux précieux volumes enrichis de notes marginales et de corrections tant en prose qu’en vers de la main de Voltaire, viennent de Vagniere son secretaire. Ils ont été donnés en cadeaux à Mr. de Florian dans un des voyages qu’il fit à Ferney quelques années avant que Vagniere conduisit la Bibliotheque de Voltaire à St. Petersbourg. / M. [Nicolas David] Baulmont les a achetés par les soins de son ami M. [Étienne-Gabriel] Peignot [1767-1849], Proviseur au collège royal de Dijon en juin 1816.» Nous n’y avons trouvé que la main de Longchamp. Voir ici. Sigle: Eb.
Kungliga Biblioteket, Stockholm, Handskrifter Cod. Holm. Vu 36a. Le 22 avril 1751, Voltaire avait expédié à Louise-Ulrique, reine de Suède, cet exemplaire dans lequel il aurait «corrigé toutes les fautes à la main» (Best. D4447). On y trouve surtout la main de Tinois. Un microfilm de certaines des pages annotées est conservé à la Taylor Institution (Oxford) et à l’Université de Toronto (D. Smith). Sigle: St.
Bibliothèque d’État, Moscou, MK XVIII 11504-11510 (vol. 1-7). Ces sept volumes, qui portent le timbre «Ex.Biblioth. Regia Berolinensi» et la cote «Libri impr. rari 297», sont ceux qui manquent sous la même cote à la Deutsche Staatsbibliothek de Berlin (voir ci-dessus). Tous les volumes sont annotés. L’on y reconnaît surtout la main de Tinois, plus rarement celle de Voltaire. Les mains des autres secrétaires employés nous sont inconnues. Nous remercions Tatiana Dolgodrova de son aide. Sigle: M.
Bibliothèque d’État, Moscou, MK IX5416 (vol. 8). Ce volume, qui n’a pas la même reliure que l’exemplaire précédent, porte sur la page de titre le timbre de la «KÖNIGLICHE HAUS-BIBLIOTHEK BERLIN», qui fut fondée après 1871 par le prince héritier, futur Frédéric III, roi de Prusse, et se trouvait au château de la ville. Il est apparemment percé d’un coup de baïonnette ou d’un éclat d’obus! Il porte une inscription en allemand indiquant qu’il a été trouvé le «24.II.1915» dans une fosse à Grodno (Pologne) près des bagages d’un officier russe. Il comporte presque toutes les mêmes annotations que d’autres exemplaires et l’on y trouve surtout l’écriture de Tinois. Sigle: M.
Troyes, Médiathèque de l’agglomération troyenne, eb 125 Belles-lettres (vol. 1 seulement). En plus des annotations dues à la plume de Tinois et, plus rarement, de Voltaire, ce volume est criblé de notes assez critiques faites par La Beaumelle. Une note manuscrite figurant sur la page de garde se lit: «Quand on compare les notes manuscrites de La Henriade avec le commentaire imprimé de La Beaumelle édité par Fréron, on ne peut que convenir que ces notes constituent le commentaire même et autographe de La Beaumelle, dont Fréron a plus ou moins développé les idées premières.» Le 22 juin 1751, celui-ci avait remercié Voltaire de lui avoir expédié ce volume à Copenhague: «L’exemplaire de La Henriade, que vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer, est fort exactement corrigé. [...] J’ai été surpris de ne pas trouver des corrections plus essentielles dans un exemplaire que vous avez revu apparemment comme le dernier que vous reverriez.» Il se permet d’ailleurs de proposer «trois ou quatre» corrections. Voir Best. D4492, et La Beaumelle, Correspondance générale, éd. Bost, Lauriol et La Beaumelle, Oxford, Voltaire Foundation, 2007-, lettre 860. Voir aussi La Beaumelle, «Lettre sur mes démêlés avec M. de Voltaire», dans Réponse au Supplément du Siècle de Louis XIV, Colmar, 1754, p. 119; Commentaire sur La Henriade, Berlin, 1775, 4o, pp. 4 et 198; et Voltaire, La Henriade avec des remarques, [Toulouse,] Henrichemont et Bidache, 1769, pp. 4, 56 et 116. Inconnu aux éditeurs de la correspondance de Voltaire et de celle de La Beaumelle, ce volume a été redécouvert par nos soins. Il est parfois difficile de déterminer si une correction est due à Tinois ou à La Beaumelle. Sigle: T.
Bibliothèque nationale de Russie, Saint-Pétersbourg, 11-102 (1-10). Sur la page de titre de cet exemplaire est écrit: «Présent de l’Auteur, corrigé de sa main», mais nous n’avons pu attribuer aucune des annotations à la main de Voltaire; on y trouve celles de plusieurs secrétaires, et surtout celle de Tinois. Cette inscription n’est pas de la main de Voltaire mais de celle, très reconnaissable, de Jeanne-Élisabeth de Schleswig-Holstein-Gottorp, princesse d’Anhalt-Zerbst et mère de la future Catherine II de Russie. Effectivement, le 25 mai 1751, cette princesse écrit à Voltaire pour accuser réception de ce «précieux don» (D4477, lettre autographe). Cet exemplaire est conservé actuellement dans la Bibliothèque de Voltaire et figure dans le catalogue moderne de ses livres, mais n’est pas mentionné dans le «Catalogue de Ferney» préparé par Wagnière et conservé à Saint-Pétersbourg. Par contre, il figure dans un catalogue intitulé «Bibliothèque de Voltaire» (BV, Unb 6815-6816), qui comporte des ouvrages datant de 1788. Il a dû être ajouté aux livres de Voltaire entre 1779 et la fin du siècle. Nous ne savons pas comment cet exemplaire est parvenu en Russie; la princesse d’Anhalt-Zerbst n’a pas revu la Russie après le mariage de sa fille en 1747. Sur certaines pages des trois premiers volumes sont inscrits au crayon de petits traits obliques doubles, dont l’origine et le sens nous échappent. Nous avons beaucoup bénéficié de l’aide de Nathalie Elaguina et de l’article de Tatiana N. Kopreeva, «Редакционные исправления Вольтера на Ленинградском зкземпляре первого дрезденского издания (из литературного наследства писателя) [Redaktsionnye ispravlenia Voltera na Leningradskom ekzempliare pervogo drezdenskogo izdania (iz literatournogo nasledstva pisatelia); Les corrections éditoriales de Voltaire dans l’exemplaire de Léningrad de la première édition de Dresde (tiré de l’héritage littéraire de l’auteur)]», Русские источники для истории зарубежных литератур: сборник исследований и материалов [Rousskie istotchniki dlia istorii zaroubejnykh literatour: sbornik issledovaniï i materialov; Sources russes pour l’histoire de la littérature étrangère: recueil de mémoires et de documents], éd. Mikhaïl Pavlovitch Alekseev, Leningrad, Nauka, 1980, p. 3-61. (Paris, Sorbonne: Slave 8= 10198; British Library: X 989/88851; Université de Toronto: PN 707 R8.) À l’aide d’autres exemplaires, nous avons pu corriger quelques transcriptions de Mme Kopreeva et combler ses rares omissions. Sigle: P.
Institut et musée Voltaire, Genève: MS 76/A-B. Cet exemplaire ne comporte que les volumes 2 et 3. Les annotations ont été faites par Tinois et deux autres copistes, mais la main de Voltaire n’y figure pas. Les deux volumes étaient conservés, à une date inconnue, dans la bibliothèque ducale de Gotha, car ils portent au verso des titres le timbre: «DUPLUM / BIBL DU[CALI]S / GOTH», masqué par un morceau de papier. On y trouve deux ex-libris: Charles Edm. Nicolai et Ls. Perret. Acheté chez Bonnefoi (Paris) en 2010 (v. catalogue Bonnefoi no 122, p. 38). Le 23 mai 1751, Voltaire avait bien envoyé à Louise-Dorothée, duchesse de Saxe-Gotha, un exemplaire annoté de cette édition (Best. D4474), mais les deux volumes en question ne portent ni les armes de Louise-Dorothée ni son monogramme «LD». Sigle: G.
Nous ajoutons les «Instructions pour l’edition nouvelle qu’on pretend faire» destinées à Lambert en vue de son édition des Œuvres (Paris, 1751, 11 vol., Œ51P). Il ne s’agit pas d’un exemplaire de l’édition mais de 33 pages d’instructions manuscrites écrites par Tinois avec quelques indications de la main de Voltaire (Institut et musée Voltaire, ms V 43/4). Sigle: I.
Nous ajoutons également deux documents: «Corrections et errata de l’édition de Rouen faites sur celle de Dresde» et «Corrections de l’édition de Rouen faites sur celle de Dresde Decembre 1750». Le premier comporte des corrections détaillées destinées à l’édition des Œuvres publiée par Robert Machuel de Rouen (Œ50R); le second ressemble aux «Instructions». Ces manuscrits, rédigés par Longchamp, sont conservés dans la collection L. Quarré-Reybourbon de la Médiathèque Jean Lévy, de Lille, où ils ont été redécouverts par André Magnan. Sigles: C1 et C2.
Enfin, nous ajoutons les corrections figurant dans les errata. Sigle: E.
Nous ajoutons 50 et 51 avec un + ou un x pour indiquer si la correction en question est présente ou absente dans Œ50R et Œ51P. NA veut dire Non Applicable et NR, Non Retrouvé.
Dans la liste ci-dessus et celle qui suit, l’ordre des exemplaires est celui dans lequel nous les avons consultés.
Ces annotations font l’objet d’un article de David Smith, avec la collaboration d’Andrew Brown, Martin Fontius, Sergueï Karp, André Magnan et David Williams, intitulé «"Présent de l’auteur, corrigé de sa main": les annotations de Voltaire dans une édition de ses Œuvres (Dresde, Walther, 1748)», dans Cahiers Voltaire 10 (2011), p. 41-56.
Présentation
À moins d’indication contraire, toutes les insertions, corrections et additions sont manuscrites. Nous ajoutons un astérisque devant la référence lorsqu’il s’agit d’une insertion imprimée. Les écritures en question n’ont pas toujours été identifiées, mais on trouve la main de Longchamp dans l’exemplaire Eb et ZB12 ainsi que dans C1 et C2, et celle de Tinois dans pZ, Z4378, Z24572-24575, B, Ch, S, St, M, T, P et G ainsi que dans les «Instructions». Les exemplaires offerts par l’auteur n’étaient pas destinés à l’imprimeur, car de nombreux changements ont été effectués à l’encre blanche pour les cacher à l’œil du lecteur (ex.: pZ). Par contre, l’exemplaire ZB12 est corrigé à la façon moderne, comme s’il était destiné à l’imprimeur (celui de Machuel, de Walther ou de Lambert?). Chacun des exemplaires ainsi annotés contient des corrections qui ne se trouvent pas dans les autres. Le symbole > porte le sens de «changé en». Nous citons ci-dessous dans chaque cas le texte de l’exemplaire dont le sigle figure en premier entre les parenthèses; pour les exemplaires qui le suivent, nous n’indiquons que les variantes lexicales. Quoique nous ayons fait de notre mieux pour assurer l’exactitude de nos transcriptions, la possibilité d’erreurs dans ce genre de travail est assez élevée et nous recommandons aux éditeurs des œuvres de Voltaire de vérifier les exemplaires en question.
Liste des volumes
Volume 1
Volume 2
Volume 3
Volume 4
Volume 5
Volume 6
Volume 7
Volume 8
Volume 9
Volume 1
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Page de titre, en haut vers la gauche: «Present de l’auteur, corrigé de sa main» (P).
Préface des éditeurs
π5r., ligne 9. «toutes les fugitives» > «toutes les pieces fugitives» (pZ; S; St; T; P) 50NA, 51NA.
l. 20. «à Versailles» > «à Versaille» [sic] (St; P) 50NA, 51NA.
Préface par Mr. Marmontel
*1v., l. 17. Ajouté au-dessus de «TO THE / QUEEN.»: «Epitre Dedicatoire» (T) 50x, 51x.
*6r., l. 1. «de me prescire» > «de me prescrire» (pZ; St; M; T; P) 50+, 51+.
*8r., l. 16. «d’uns» > «d’une s» (M); > «d’un s» (pZ; T; P) 50+ et 51+ (d’une s).
La Henriade
Page 4, l. 13. «& ses mains» > «mais ses mains» (T) 50x, 51x.
l. 15. «Les loix étoient sans force, & les droits confondus, / Ou plûtôt en effet Valois ne régnoit plus» > «et de cent factieux les insolentes voix / encourageoient le crime, intimidoient les lois» (T) 50x, 51x.
l. 18. «Dont l’Europe en tremblant regardoit les progrès» > «Qui scut des châtillons arrêter les progrès» (T) 50x, 51x.
l. 20-21. «Quand du Nord étonné de ses vertus suprêmes, / Les peuples à ses pieds mettoient les diadêmes.» > «Quand un peuple de rois, à sa vertu suprême, / Des lagellons éteints offroit le diadême.» (T) 50x, 51x.
5, l. 2-3. «Endormi sur le Trône, au sein de la mollesse, / Le poids de la Couronne accabloit sa foiblesse.» > «Il dormoit sur le trone; & ses foibles épaules / plioient sous le fardeau de l’empire des Gaules.» (T) 50x, 51x.
l. 6-7. «D’un Maître effeminé corrupteurs politiques, / Plongeoient dans les plaisirs ses langueurs létargiques.» > «De concert à leur roi plongé dans la mollesse / Présentoient des plaisirs la coupe enchanteresse.» (T) 50x, 51x.
11, note h). «dassent» > «passent» (pZ; S; M) 50+, 51+.
32, l. 13. «effrennées» > «effrenées» (pZ; S; St; M; T; P) 50+ et 51+ (effrénées).
note x). «c’étoit fils» > «il étoit fils» (pZ; S; St; M; T; P) 50+, 51+.
57, l. 3. «CHANT QVATRIE’ME» > «CHANT QUATRIE’ME» (pZ; M; T; P) 50+, 51+.
67, l. 7. Sous le vers «Les regards éblouis de l’Europe confuse» un papier est collé comportant les vers suivants écrits de la main de Voltaire: «le mensonge subtil qui conduit ses discours / de la vérité même empruntant le secours / du sceau du dieu vivant empreint ses impostures / et fait servir le ciel à venger ses injures.» (S) 50x, 51x.
101, l. 18. «Des nuages» > «Les nuages» (pZ; M) 50x, 51x.
l. 19. «déroboit la lumiére» > «déroboient la lumiére» (pZ; S; St; M; T; P) 50x, 51+.
103, l. 2. «Où ce Palais» > «Où cent Palais» (T) 50 et 51 («Où ses Palais»).
l. 23-25. «Le salpêtre enfoncé dans ces globes d’airain, / Part, s’échauffe, s’embrase, & s’écarte soudain: / La mort en mille éclats en sort avec furie.» > «dans des globes d’airain le salpetre enflammé / Vole avec la prison qui le tient renfermé / il la brize et la mort en sort avec furie.» (pZ; S; St; M; T; P; I; C2) 50+, 51+.
127, l. 18-19. «Celui-ci dont la main raffermit nos remparts, / c’est Vauban, c’est l’ami des vertus et des Arts:» > «Vauban sur un rempart le compas à la main / Rit du bruit impuissant de cent foudres d’airain.» (T) 50x, 51x.
129, l. 16. «il soit cher» > «il[s] soient chers» (T, correction peut-être due à La Beaumelle) 50x, 51x.
Note. «Douai, Quesnoy» > «Douay, le Quesnoy» (pZ; St; M; T; P) 50x (Douay, Quesnoy), 51x.
138, l. 12. «s’en orgueiller» > «s’enorgueillir» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50+, 51+.
139, l. 2. «Plus loin sous» > «Plus loin sont» (pZ; S; St; M; T; P) 50+, 51+.
153, l. 4. «Le Roi de tous côtés fait cesser le carnage;» > «Le tranquille vainqueur a cessé le carnage;» (pZ; S; St; M; T; P; I; C2) 50+, 51+.
l. 5. «Maître de ses Guerriers, il fléchit leur courage.» > «il est maitre de tout, il l’est de son courage,» (I; C2) 50x, 51+ .
l. 9-11. «Fait succéder le calme aux horreurs de la guerre, / Console les vaincus, applaudit aux vainqueurs, / Soulage, récompense, & gagne tous les coeurs,» > «enchaine la tempete et console la terre / Sur ce front menacant, terrible ensanglanté / la paix a mis les traits de la serenité» (pZ; S; St; M avec «terrible,»; P; I; C2) 50+, 51+.
167, l. 8. «flots toujours claire» > «flots toujours clairs» (pZ; ZB12; M; T; P) 50+, 51+.
175, l. 24. «& l’addresse» > «& l’adresse» (pZ; S; St; M; T; P) 50+, 51+.
192-193. Entre ces pages est placé un bout de papier avec une note écrite à l’encre: «no 30» (P).
Histoire abrégée des événements sur lesquels est fondée la fable du poème de La Henriade
200, l. 5. «l’Amiral» > «l’Amoral» (St; T; E) 50NA, 51NA.
Idée de La Henriade
203, l. 20. «ont croit» > «on croit» (pZ; M; E) 50NA, 51NA.
Variantes de La Henriade avec des remarques
211, l. 13, «& se donnoit» > «il se donnoit» (pZ; S; St; M; T; P) 50x, 51x.
214, l. 28. «Henri de leurs desseins étoient» > «Henri de leurs desseins étoit» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51+.
230, l. 26. «princes des la Maison» > «princes de la Maison» (St; M; T; P) 50+, 51+.
231. Pagination: «131» > «231» (pZ; M; T) 50NA, 51NA.
244, l. 7. «Noirmontier» > «Noirmoutier» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51x.
249, l. 12. «qui son beaux» > «qui sont beaux» (pZ; M; T; P) 50+, 51+.
252, l. 19. «du vaste sein» > «au vaste sein» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50+, 51+.
275, l. 26. «ces quatre vers ici» > «ces quatre vers ci» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51x.
281, l. 3. «dix vers» > «huit vers» (pZ; S; St; M; T; P) 50x, 51x.
282, l. 23-24. «ce nous est gloire» > «ce vous est gloire» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51x.
285, l. 6. «cuirasse encore» > «cuirasse, encor» (pZ; St et P [sans virgule]; M; T) 50x, 51 (cuirasse encor).
Essai sur la poésie épique
295, l. 26-27. «Luziada» > «Luziade» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51x.
300, l. 16. «suffriroient» > «souffriroient» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50+, 51+.
307, l. 18. «pompe, la force» > «pompe, la mollesse» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50+, 51+.
310, l. 23. «soien,» > «soient» (pZ; St; M; T; P) 50+, 51+.
313, l. 8. «un poulin» > «un poulain» (pZ; S; St; M; T; P) 50+, 51+.
314, l. 13-21. Il faut retrancher tout le paragraphe depuis «Comme les talens sont bornez» jusqu’à «qui font honte a sa memoire.» (I; C2) 50x et 51x (comportent ce par.).
323, l. 16. «ses vainqueurs» > «ces vainqueurs» (M) 50+, 51+.
l. 19. «Les faibles» > «Ces faibles» (pZ; S; St; T; P) 50x, 51x.
327, l. 1. «Suave» > «Soave» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50x, 51x.
l. 5. «harei» > «aurei» (pZ; S; T); > «àvrei» (M; E) 50x, 51x.
334, l. 3. «Paule Veronese» > «Paul Veronese» (pZ; St; M; T; P) 50+, 51+ (Paul Véronese).
337, l. 7. «complé» > «comblé» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50+, 51+.
339, l. 20. «ces caractéres» > «ses caractéres» (pZ; St; M; T; P) 50x, 51x.
342, l. 29. «Lock,» > «Locke,» (pZ; S); > «Locke» (M) 50+, 51+ (LOCKE,).
348, l. 31. «Tel est» > «Telle est» (pZ; S; St; M; T; P) 50+, 51+.
350, l. 19. «parcouru» > «parcourut» (pZ; E) 50+, 51+.
l. 24. «Africains» > «americains» (pZ; S; T; P; St et M: «Americains») 50x, 51x.
362, l. 35. «les Scapulaires, les Moines» > «et les Scapulaires des Moines» (pZ; S; St; M; T; P; E) 50x, 51x.
368, l. 1. «méprisent insensiblement,» > «méprisent; insensiblement» (pZ; S; M); > «méprisent, insensiblement» (E) 50 (méprisoit. Insensiblement), 51 (méprisent. Insensiblement).
l. 29. «&» barré dans «& c’est à la Henriade» (pZ; S; St; M; P) 50x, 51x.
Volume 2
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Mélanges de littérature et de philosophie
De la gloire, ou Entretien avec un Chinois
Page 4, ligne 22. «en un vaste» > «eu un vaste» (E) 50+, 51+.
l. 30. «soixante lieuës» > «trente lieuës» (ZB12; Ch; Eb) 50+, 51 (quatre-vingt lieues).
l. 31. Ajout marginal à placer après «de tour»: «fait de main d’homme» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; I; C2) 50x, 51+.
l. 33. «en avoit soixante de large» > «en avoit trente de large» (ZB12; Ch; Eb); > «n’en avoit pas quarante de large» (E) 50+ (trente), 51 (en avoit quatre-vingt de large).
6, l. 7. «Gouverneurs» > «ô Gouverneurs» (ZB12; Ch) 50x, 51x.
Du suicide, ou de l’homicide de soi-même
7, l. 6. Après «Ecrit en 1729.» ajout de «et continué depuis» (Ch) 50x, 51x.
l. 17. «François» > «Français» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
8, l. 25. Un morceau de papier comportant 12 lignes de texte est collé au bas de la page (pZ; G) ou entre les p. 8 et 9 (Z4378). Passage destiné à être placé après «à leur ami.»: «Milord Saarborou à quitté la vie depuis peu avec le meme sang froid qu’il avoit quitté sa place de grand Ecuyer. on lui reprochoit dans la chambre des Pairs qu’il prenoit le parti du Roi, parcequ’il avoit une belle charge à la Cour. Messieurs, dit-il, pour vous prouver que mon opinion ne depend pas de ma place, je m’en demets dans l’instant. il se trouva depuis embarrassé entre une maitresse qu’il aimoit, mais à qui il n’avoit rien promis, et une femme qu’il estimoit, mais à qui il avoit fait une promesse de mariage, il se tua pour se tirer d’embarras.» (pZ; Z4378; Ch; St; P; G; I; C2) 50x, 51+ (avec «Saaborou»).
9, l. 2. Après le mot «folie», ajout marginal: «ou cette sagesse» (Ch) 50x, 51x.
l. 11. Un morceau de papier comporte 11 lignes de texte en 2 paragraphes destinés à être placés après «d’occupation.»: «Les Apotres du suicide nous disent qu’il est tres permis de quitter sa maison, quand on en est las: d’accord, mais la plupart des hommes aiment mieux coucher dans une vilaine maison que de coucher à la belle étoile. ¶ j’ai recu d’un Anglais une lettre circulaire par laquelle il proposoit un prix à celui qui prouveroit le mieux qu’il faut se tuer dans l’occasion. je l’envoyai promener avec son prix, il n’avoit qu’a bien examiner, s’il aimoit mieux la mort que la vie.» (pZ; Z4378; Ch; St; P; G; I, en un seul paragraphe; C2) 50x, 51+.
Voltaire a ajouté sous le texte imprimé: «j’ay connu plusieurs honnetes / gens qui se sont tuez les uns à vingt ans, / les autres à quarante, les autres à soixante.» (Ch) 50x, 51x.
10, l. 21. «malheureux» > «furieux» (ZB12; Ch, de la main de Voltaire; Eb; E) 50+, 51+.
De la religion des Quakers
13, l. 5. «compliment» > «compliments» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Histoire des Quakers
21, l. 30-31. «auguroit mal» > «auguroit mal a ce que disoient ennemis» [sic] (Eb) 50+ (en ajoutant «ces»), 51+ (en ajoutant «ses»).
23, l. 2. «en 675» > «en 1675» (E) 50+, 51+.
25, l. 10. «éclaircissoient» > «s’éclaircissoient» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
28, l. 18. «ne peuvent pas» > «ne peuvent» (ZB12; Ch; Eb) 50+, 51+.
De la religion anglicane
29, l. 5. «comme un homme» > «comme homme» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
30, l. 2. Ajout après «les Gibelins»: «desolerent l’italie» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51+.
Des presbytériens
32, l. 9. «reçoivent des Eglises» > «reçoivent de leurs Eglises» (G) 50 et 51 (dans les Eglises).
l. 24. «le soir» > «et le soir» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
33, l. 3. «& Votre» > «Votre» (ZB12) 50+, 51+.
l. 36-37. «& elles» > «elles» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Des sociniens, ou ariens, ou antitrinitaires
34, l. 5. «TITRINITAIRES» dans le titre de départ n’est pas corrigé. 50 et 51 (corrigé).
36, l. 15. «Cradinal» > «cardinal» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 18-19. «Marchand» > «citoyen» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Du Parlement
38, l. 15. Ajout de «/» après «confusion*.» mais rien n’est changé (ZB12) 50 et 51 (rien n’est changé).
l. 24-25. «ils regardoient» > «il regardoit» (ZB12; Eb) 50x, 51x.
40, l. 13. «traité,» > «traités,» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Sur le gouvernement
41, l. 24. «ses Etats» > «ses Etats [sic]» (ZB12) 50 et 51 (ces Etats).
42, l. 2. «Lords» > «Lairds» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
43, l. 3-4. «noblé» [sic] > «utile» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 15. Trois mots barrés après «bonheur»: «pour les Français» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 17. «en Angleterre» > «et en Angleterre» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
44, l. 15. Trois mots barrés après «ôtoit»: «une plus grande» [sic] (Eb) (correction incompréhensible) 50x, 51x.
Sur le commerce
47, l. 1. «bien employé» > «employé» (ZB12) 50x, 51x.
l. 3. «& sçait» > «& sait» (Ch); > «& l’on sçait» (E) 50 (& sait), 51 (& fait).
Sur l’insertion de la petite vérole
48, l. 22. «dan scette incision» > «dans cette incision» (ZB12; Eb, mais un «s» a été ajouté a «dan» sans barrer le «s» de «scette») 50+, 51+.
49, l. 22. «bien pris des peines» > «pris bien des peines» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) 50x, 51x.
52, l. 4. «Prince Soubise» > «Prince de Soubise» (ZB12) 50+, 51+.
Sur le chancelier Bacon
55, l. 7-8. «les Universitez appelloient la Philosophie» > (en marge) «des fous en bonnet quarré enseignoient sous le nom de philosophie dans les petites maisons appellées colleges.» (pZ; Z4378; Ch; St; M, sans «des» et avec «Philosophie»; P; G; I; C2) 50x, 51+.
l. 13. Suppression du mot «impertinens» dans «ces mots impertinens» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51+.
Sur Mr Locke
60, l. 10. «Quant à nos Peres de l’Eglise, plusieurs» > «Il est certain que plusieurs Peres de l’Eglise,» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
62, l. 33. Après «Si j’osois parler après Mr. Locke sur un sujet si délicat,» les trois lignes suivantes, soit les dernières de la page, sont barrées, et les mots suivants sont ajoutés en bas de page: «Voicy comme je m’y prendrais.» (pZ, de la main de Voltaire; Z4378; M, avec la réclame «je» [premier mot de la lettre suivante]; Ch et P, avec la réclame «continuation» [premier mot du titre de départ figurant à la page suivante]; G, avec «voicy a peuprès comme je m’y prendrais,» et la réclame «je dispute»; I, avec «et à la page suivante vous mettez en titre, continuation du meme sujet»; C2). Dans ZB12 et Eb on trouve l’ajout suivant: «voicy ce que je dirois chapitre XVI.» Dans St et P, rien n’est barré mais les quatre dernières lignes sont couvertes d’un morceau de papier, sur lequel est ajouté «Si j’osais parler aprés Mr. Locke sur un sujet si delicat, voici comme je m’y prendrais. [réclame] contin. (St) continuation (P)». 50 («ce que je dirois.»), 51 («Si j’osois parler après Monsieur Locke, sur un sujet si délicat, voici ce que je dirois).
63-64 (D8). Ce feuillet a été enlevé dans Z4378. Dans ZB12 et Eb le texte des deux pages («dispute encore... appellons raison») a été barré.
*En remplacement des pages 63-64. Dans Z4378, on a inséré cinq feuillets imprimés (E1-5, soit E8 –E6-7; p. 63-72). Il s’agit d’une édition différente de celle qu’on trouve dans pZ ci-dessous, mais elle sort des mêmes presses. Cette édition est d’ailleurs plus courte. Elle ne contient que «Continuation du même sujet.» (E1-E3v [63-68]) et «Que les philosophes ne peuvent jamais nuire.» (E4-E5v [69-72]). Le texte de la note figurant au bas de la p. 63 (E1) est légèrement différent de celui de pZ: «NB. Les chapitres Suivants sont nouvaux [sic] on les a in- / serez dans quelques exemplaires des [sic] cette edition.» I: «Vous mettez [...] la suite qui se trouve imprimé dans ce paquet. Vous retrancherez tout ce qui se trouve dans l’édition de Dresde depuis la page 63 jusqu’a la page 88 exclusivement [erreur pour «inclusivement»] ou se trouve le chapitre...... [sic] intitulé, histoire de l’infini.» C2: «Continuation du même sujet, Chapitre... qu’on envoye Imprimé dans ce paquet. Vous retranchez tout ce qui se trouve dans L’edition de dresde depuis la page 63 jusqu’à la page 88 inclusivement ou se trouve le chapitre intitulé histoire de l’infini.»
Les ornements de cette insertion sont les suivants:
1. Bandeau rect.: 3 rangées d’orn. typ. – 10 x 75 mm: E1 (63);
2. Filet orn. – 3 x 73 mm: E1 (63);
3. Des ornements entourent l’initiale – 20 x 12 mm: E1 (63);
4. Bandeau rect.: rangée d’orn. typ. – 4 x 75 mm: E4 (69);
5. Filet orn. – 2 x 51 mm: E4 (69);
6. Cul-de-lampe: fleur et feuillage – 11 x 33 mm: E5v (72).
*En remplacement des p. 63-86 (D8, E8 et F1-3). Dans pZ, St, M, P et G, on a inséré deux cahiers imprimés (E8, F8; pages 65-95; la p. 87 n’est pas paginée [elle l’est dans G et St] et la p. 96 est blanche) pour des sections intitulées «Continuation du même sujet» (E1-E4, p. 65-71), «Que les philosophes ne peuvent jamais nuire» (E4v-E6, p. 72-75), «Sur Descartes et Newton» (E6v-F1, p. 76-81), «Histoire de l’attraction» (F1v-F5v, p. 82-90) et «Sur l’optique de Newton» (F6-F8, p. 91-95). Le texte de la note figurant au bas de la p. 65 (E1) n’est pas le même que celui de Z4378: «NB. Les chapitres Suivants jusq’ua [sic] la page 88. Sont nou- / vaux [sic] on les a inserez dans quelques exemplaires de / cette edition.»
Les ornements de cette insertion sont les suivants:
1. Bandeau: 2 rangées de 18 orn. typ. – 9 x 77 mm: E1 (65);
2. Filet: 21 orn. typ., avec deux points après les éléments 9, 10 et 11 – 3 x 76 mm: E1 (65);
3. Lettrine passe-partout – 15 x 14 mm: E1 (65);
4. Cul-de-lampe: une coquille avec du feuillage – 27 x 55 mm: E4 (71);
5. Bandeau: rangée de 21 orn. typ. – 3 x 76 mm: E4v (72), F6 (91);
6. Filet: orn. typ. (les mêmes éléments que dans l’orn. 2) – 3 x 53 mm: E4v (72);
7. Cul-de-lampe: une pyramide invertie de 10 orn. typ. (les mêmes éléments que dans l’orn. 5) en rangées de 4, 3, 2 et 1 – 14 x 25mm: E6 (75);
8. Bandeau: rangée de 21 orn. typ. (les mêmes éléments que dans l’orn. 5 mais à un angle de 90o) – 4 x 76 mm: E6v (76);
9. Filet: orn. typ. (les mêmes éléments que dans l’orn. 2) – 3 x 49 mm: E6v (76);
10. Bandeau: rangée de 18 orn. typ. – 4 x 76 mm: F1v (82);
11. Filet: rangée d’astérisques – 1 x 54 mm: F1v (82);
12. Cul-de-lampe: du feuillage – 28 x 45 mm: F5v (90);
13. Filet: rangée de 14 astérisques – 2 x 69 mm: F6 (91);
14. Cul-de-lampe: une coquille avec du feuillage – 28 x 59 mm: F8 (95).
Aucun texte de remplacement ne figure dans ZB12 et Eb. 50 comporte les nouveaux chapitres, mais pas la note qui les présente; 51 comporte les nouveaux chapitres.
65 (E1r). Un feuillet blanc a été collé sur cette page (Z4378).
Les 9 premières lignes ont été barrées («humaine... principes?»), ainsi que le mot «D’ailleurs». (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 23. «en Philosophie» > «la Philosophie» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 25. «la monde» > «le monde» (E) 50+, 51+.
l. 28. «Fuld» > «flud n’y Woleston ny l’autheur deguisé sous le nom de Jacques macé ni celuy de L’espion turc n’y des lettres persannes des lettres juives des pensées philosophiques» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Signalons que l’insertion imprimée figurant dans pZ, etc., est une version révisée et plus longue que celle qui figure dans Z4378. Voici une liste des changements non encore mentionnés. Continuation du même sujet: Z 4378, page 64, ligne 16, «tout les organes» > pZ, p. 66, l. 17, «tous les organes»; p. 64, l. 17, «pour ne point sentir» > p. 66, l. 18, «afin qu’ils n’eussent point de sentiment»; p. 65, l. 18, «l’un deux» > p. 67, l. 20, «l’un d’eux»; p. 66, l. 25, «aux loix que Suiuent les autres corps» > p. 68, l. 28-29, «loix de l’attraction, de la gravitation, comme les autres corps»; p. 67, l. 7-9, «nous la croyons immortelle, car comment une substance quelconque periroit-elle» > p. 69, l. 15-18, «les livres Saints que nous avons lus la croient immortelle, la raison est d’accord avec la revelation; car comment une substance quelconque periroit elle?»; Que les philosophes ne peuvent jamais nuire: p. 70, l. 3-4, «ils buvaient en paix leur nectar, en ne se mêlant de rien» > p. 73, l. 3-4, & qui prennent en paix leur nectar & leur ambrosie, en ne se mêlant de rien»; p. 72, l. 13, «Montagne, ni Locke» > p. 75, l. 12-13, «Montagne, ni Levayer, ni descartes ni Locke»; p. 72, l. 18, «celuis [sic] des Lettres Juives» > p. 75, l. 17-18, «des Lettres Juives».
Histoire de l’attraction
80, l. 14. «après voir» > «après avoir» (E) 50+, 51+.
Sur l’optique de Mr Newton
87 (F4r). Un feuillet blanc a été collé sur cette page (pZ; St; M; P; G).
Histoire de l’infini
88, l. 23. «d’un Cone étonnoit» > «d’un Cone doit étonner» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) 50+ , 51 (dun cône droit étonnoit).
89, l. 15. «Du duplication» > «La duplication» (ZB12; Eb; E) 50+, 51+.
De la chronologie de Newton, qui fait le monde moins vieux de 500 ans
94, l. 19-20. «où étoit le Taureau; & que les Gemeaux sont à la place ou le Taureau étoit alors» > «où étoit [sic] les poissons» (ZB12; Eb) 50 et 51 (où sont les poissons).
De la tragédie
97, l. 7. «fleurissoit» > «florissait» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 21. «Mais ce que réussissoit» > «Mais ce qui réussissoit» (E) 50x, 51+.
99, l. 9. «Dieux cruels» > «Dieux justes» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51+.
101, l. 1-13. Passage barré: «Le premier Anglois... qui la tue.» (13 lignes). Deux feuillets manuscrits ajoutés: «Monsieur Addison est le premier Anglais qui ait fait une tragedie raisonnable. je le plaindrais, s’il n’y avoit mis que de la raison. sa tragedie de Caton est ecritte d’un bout à l’autre avec cette elegance mâle et energique dont corneille le premier donna chez nous de si baux exemples dans son stile inégal. il me semble que cette piece est faitte pour un auditoire un peu philosophe et tres republicain. je doute que nos jeunes Dames et nos petits maitres eussent aimé caton en robe de chambre lisant les dialogues de Platon et faisant ses reflexions sur l’immortalité de l’ame. mais ceux qui s’elevent audessus des usages, des prejugez, des faiblesses de leur nation, ceux qui sont de tous les tems et de tous les pais, ceux qui preferent la grandeur philosophique à des declarations d’amour seront bien aises de trouver ici une copie quoiqu’imparfaite de ce morceau sublime. il [C2: Il me] semble qu’Addisson dans ce beau Monologue de Caton ait voulu lutter contre Shakespear. je traduirai l’un comme l’autre, c’est à dire, avec cette liberté sans laquelle on s’ecarteroit trop de son original à force de vouloir ressembler. le fonds est tres fidele et j’y ajoute peu de details. il m’a fallu encherir sur lui ne pouvant l’égaler. ¶ Oui, Platon, tu dis vrai, notre ame est immortelle, / c’est un dieu qui lui parle, un dieu qui vit en elle. / eh! d’ou viendroit sans lui ce grand pressentiment, / ce dégout des faux biens, cette horreur du neant? / vers des siecles sans fin je sens que tu m’entraines, / du monde et de mes sens je vais briser les chaines, / et m’ouvrir loin d’un corps dans la fange arrété / les portes de la vie et de l’eternité. / L’éternité! quel mot consolant et terrible, / Ô lumiere! Ô nuage! Ô profondeur horrible! / que suis-je? ou suis-je? ou vais je et d’ou suis-je tiré? / dans quels climats nouveaux, dans quel monde ignoré / le moment du trépas va t’il plonger mon être? / ou sera cet esprit qui ne peut se connaitre? / que me preparez vous, abimes tenebreux? / allons, s’il est un Dieu, caton doit etre heureux. / il en est un sans doute, et je suis son ouvrage. / lui meme au coeur du juste il empreint son image. / il doit vanger sa cause et punir les pervers. / mais comment? dans quel tems et dans quel univers? / ici la vertu pleure et l’audace l’opprime, / l’innocence à genoux y tend la gorge au crime. / la fortune y domine et tout y suit son char. / ce globe infortuné fut formé pour cesar. / hatons nous de sortir d’une prison funeste, / je te verrai sans ombre, o verité celeste. / tu te caches de nous dans nos jours de sommeil, / cette vie est un songe et la mort un reveil. ¶ Dans cette tragedie d’un patriote et d’un philosophe, le role de Caton me parait surtout un des plus beaux personnages [C2: ouvrages] qui soyent sur aucun theatre; le caton d’addisson est je crois fort au dessus de la cornelie de pierre corneille; car il est continuellement grand sans enflure, et le rôle de Cornelie qui d’ailleurs n’est pas un personnage necessaire sent trop la declamation en quelques endroits. elle veut toujours être heroine et Caton ne s’apperçoit jamais qu’il est un heros. ¶ il est bien triste que quelque chose de si beau ne soit pas une belle tragedie; des scenes decousuës qui laissent souvent le teâtre vide, des à parte trop longs et sans art, des amours froids et insipides, une conspiration inutile à la pièce, un certain Sempronius deguisé et tué sur le teâtre, tout cela fait de la fameuse tragedie de Caton une piece que nos Comédiens n’oseroient jamais jouer, quand meme nous penserions à la romaine ou à l’anglaise. la barbarie et l’irregularité du teâtre de Londres ont percé jusques dans la Sagesse d’Addisson. Il me semble que je vois le czar pierre qui en reformant les Russes tenoit encore <de l’education de son pais> quelque chose de son education et des moeurs de son pays. La coutume» (pZ, de la main de Tinois, mais la correction de la fin est probablement de la main de Voltaire; Z4378; Ch; St; P; G; I; C2) 50x, 51+.
Sur la comédie
102. Les 21 premières lignes du chapitre «Sur la Comédie» («Je ne sçai... de bienséance.») sont barrées. Deux feuillets ajoutés: «& Chapitre 22e. ¶ De la Comédie. ¶ Si dans la plupart des Tragedies Anglaises les heros sont empoulez et les heroines extravagantes, en recompense le stile est plus naturel dans la Comedie. mais ce naturel nous paroitroit souvent celui de la débauche plutot que celui de l’honnêteté. on y appelle chaque chose par son nom. une femme fachée contre son Amant lui souhaite la verole, un ivrogne dans une piece qu’on jouë tous les jours se masque en Prêtre, fait tapage, est arreté par le guet: il se dit curé, on lui demande s’il a une cure, il repond qu’il en a une excellente pour la chaude p... ¶ Une des Comedies les plus decentes, intitulée le mari negligent represente d’abord ce mari qui se fait gratter la tête par une servante assise à coté de lui. sa femme survient et s’ecrie: à quelle autorité ne parvient on pas par être putain? ¶ Quelques Ciniques prennent le parti de ces expressions grossières, ils s’appuyent sur l’exemple d’horace qui nomme par leur nom toutes les parties du corps et tous les plaisirs qu’elles donnent. ce sont des images qui gagnent chez nous à être voilées. Mais horace qui semble fait pour les mauvais lieux ainsi que pour la cour et qui entend parfaitement les usages de ces deux Empires parle aussi franchement de ce qu’un honnête homme peut [St et P: doit] faire à une jeune fille ou à un beau jeune garçon, que s’il parloit d’une promenade et d’un soupé. on ajoute que les Romains du tems d’Auguste etoient aussi polis que les Parisiens, que ce même horace qui louë l’empereur d’avoir reformé les moeurs se conformoit sans honte à l’usage de son siecle, et que ce siecle des beaux Arts permettoit les filles, les garcons et les noms propres. chose etrange, (si quelque chose pouvoit l’être) qu’horace en parlant le langage de la debauche fut le favori d’un reformateur et qu’Ovide pour avoir parlé le langage de la galanterie, fut exilé par un debauché, un fourbe, un Assassin nommé Octave parvenu à l’empire par des crimes qui meritoient le dernier supplice. ¶ Quoiqu’il en soit, Baile pretend que les expressions sont indifferentes, en quoi lui et les Ciniques et les Stoiciens semblent se tromper, ¶ car chaque chose a des noms differens qui la peignent sous divers aspects et qui donnent d’elle des idées fort differentes. les mots de Magistrat et de Robin, de gentilhomme et de gentillâtre, d’officier et d’egrefin, de religieux et de Moine ne signifient pas la même chose. la consommation du mariage et tout ce qui sert à ce grand oeuvre sera differemment exprimé par le Curé, par le mari, par le medecin et par un jeune homme amoureux. le mot dont celui cy se servira reveillera l’image du plaisir, les termes du Medecin ne presenteront que des figures anatomiques. le Mari fera entendre avec decence ce que le jeune indiscret aura dit avec audace et le Curé tachera de donner l’idée d’un Sacrement. les mots ne sont donc pas indifferens, puisqu’il n’y a point de sinonimes. ¶ Il faut encore considerer que si les Romains permettoient des expressions grossieres dans des satires qui n’etoient luës que de peu de personnes, ils ne souffroient pas de mots deshonnêtes sur le theatre, car comme dit la fontaine, chastes sont les oreilles, encor que les yeux soyent fripons. en un mot il ne faut pas qu’on prononce en public un mot qu’une honnête femme ne puisse repeter. ¶ les Anglais ont pris, ont deguisé, ont gaté la plupart des pieces de Moliere. ils ont voulu faire un Tartuffe. il etoit impossible que ce sujet reussit à Londres. la raison en est qu’on ne se plait gueres aux Portraits des gens qu’on ne connait pas. un des grands avantages de la nation Anglaise, c’est qu’il n’y a point de Tartuffes chez elle. pour qu’il y eut de faux devots, il faudroit qu’il y en eut de veritables. on n’y connait presque point le nom de devot, mais beaucoup celui d’honnête homme. on n’y voit point d’imbecilles qui mettent leurs ames en d’autres mains, ni de ces petits ambitieux qui s’etablissent dans un quartier de la ville un empire despotique sur quelques femmelettes autrefois galantes et toujours faibles et sur quelques hommes plus faibles et plus méprisables qu’elles. ¶ S’il n’y a point de Tartuffes chez cette nation libre et audacieuse, en recompense il y a plus de misantropes que dans tout le reste de l’Europe. aussi le Misantrope ou l’homme au franc procedé est une des bonnes Comedies qu’on ait à Londres. elle fut faitte du tems que charles Second et sa cour brillante tachoient de défaire la nation de son humeur noire. Wicherley auteur de cet ouvrage etoit l’amant declaré de la Duchesse de Cleveland maitresse du Roi. cet homme qui passoit sa vie dans le plus grand monde en peignoit les ridicules et les faiblesses avec les couleurs les plus fortes. les traits de la piece de Wicherley sont plus hardis que ceux de Moliere, mais aussi ils ont moins de finesse et de bienseance.» (pZ; Z4378; St; P; I; C2.)
Dans pZ (p. 1 de cette addition) «& Chapitre 22e» ainsi que le titre «De la Comédie» sont présents, alors qu’ils sont absents de Z4378, de St, de P et de C2. À la même page, pZ et I portent «fait tapage», alors que Z4378, St et P portent «fait du tapage»; pZ et I, «la chaude-p...», Z4378, St et P, «la chaude-pisse»; pZ, «un honnête homme», Z4378 (p. 2), St, P, I et C2, «un honnête homme dans ses besoins»; pZ, «que ce même Horace», Z4378 (p. 2), St, P et I «et que ce même Horace»; pZ, «loue l’empereur», Z4378 (p. 2), P, St et I, «loue l’empereur Auguste». À la page 2, pZ et I (I, de la main de Voltaire) portent «et que ce siecle des beaux Arts permettoit», alors que Z4378, St et P portent «qui permettait»; pZ, St, P et I portent «un débauché », alors que Z4378 omet ces deux mots; pZ, St, P et I portent «pas de mots», Z4378 (p. 3), «pas des mots». À la page 3, pZ, St, P et I portent «en récompense», alors que Z4378 (p. 4) porte «en revanche». Dans C2, après «l’usage de son siècle» on lit: «et que ce siecle des beaux arts»; le passage «qui nomme... Mais horace» est omis (saut du même au même); et on lit «fleveland» pour «Cleveland». Le sigle † est inséré avant «L’auteur», mais aucun texte n’est ajouté. (Ch) 50x, 51+.
Sur les courtisans qui cultivent les lettres
109. Ajout entre le texte et le cul-de-lampe: «Je ne suis pas de l’avis de Milord harvey. il y a des pais en Italie qui sont tres malheureux, parceque des etrangers s’y battent depuis longtems à qui les Gouvernera, mais il y en a d’autres ou l’on n’est ni si gueux ni si sot qu’il le dit.» (pZ; Z4378; Ch; St; P; G; I; C2) 50+, 51+.
Sur le comte de Rochester et Mr Waller
113, l. 30-31. «mieux que» > «mieux pour» (ZB12; Eb; E) 50+, 51+.
Sur la Société royale et sur les académies
123, l. 22. «la termination» > «la détermination» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 30. «ce, qui fait plus d’honneur» > «ce qui fait le plus d’honneur» (Ch) 50+, 51+.
124, l. 10. «le Crusca» > «la Crusca» (ZB12). Le ¶ «Il faut encor convenir... ou honoraires» est supprimé dans 50 et 51.
l. 35. «Françaises» > «Français» (ZB12; Ch) 50+, 51+.
Remarques sur les Pensées de Mr de Pascal
128, l. 2. «je ne sçai rien» > «pas mieux dire ie n’en sçai rien» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
129, l. 32. «aussi faisons-nous» > «ainsi faisons-nous» (E) 50x, 51x.
130, l. 13. Ajout après «en un sens»: «#», et en marge «#cest a dire quon ne peut expliquer sa formation. les principes de ses mouvements et de ses idées. etc, mais» (ZB12; Eb) 50+ et 51+ (omettent «etc.»)
l. 14. «l’est aussi» > «est dans ce cas» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 34-35. «Je vous donnerai, me dites-vous» > «vous me prometés» (pZ); > «vous me promettez» (Z4378; St; P; I; C2); > «vous me promettés» (Ch; G) 50x, 51x.
133, l. 25-26. «soit plus ancienne» > «soit la plus ancienne» (E) 50x, 51x.
l. 34-35. Ajout de «d’anciens Royaumes» après «Rois» pour donner: «Il y avoit des Rois d’anciens Royaumes & des Juges;» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G, après «avoit»; I; C2) 50x, 51x.
136, l. 21. «Jesus pauvre & mis en croix?» > (en marge) «un de leurs concitoyens né dans l’obscurité dans la pauvreté et condamné au suplice des esclaves?» (pZ; Z4378; Ch; St; M avec «obscurité,» et «suplice,»; P avec «obscurité,» et «supplice»; G; I; C2) 50x, 51x.
137, l. 25. Après «point accomplie» les mots «dans le tems marqué» sont barrés (pZ; Z4378; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
139. Ajout placé au bas de la page et destiné à figurer à la fin de la Remarque XVII: «que diroit on a deux temoins qui se contrediroient? on leur diroit vous n’etes pas dacord, mais certainement l’un de vous d’eux [sic] se trompe» (pZ; Z4378; mais dans Ch, St, M, P, G, I et C2, l’erreur «d’eux» est absente) 50x, 51x.
140, l. 2. «manque de charité» > «manque de clarté» (ZB12; E) , 51+.50+
l. 10-12. «Il seroit bien plus sensé de ne présenter aux yeux que les lumiéres de la Foi, au-lieu de ces ténébres d’érudition.» > «quoi! ce qui le caracterise chez les hommes, l’ignorance et l’imposture, seroit selon Pascal le caractére de la divinité?» (pZ; Z4378; Ch; St; P; G; I; C2) 50x, 51x.
145, l. 7. «animaux, les plantes» > «animaux et les plantes» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
147, l. 14. «s’accorder aux idées» > «s’accorder avec les idées» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 17. «ébloüie» > «est éblouie et egarée: on» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
l. 35. «les Philosophes» > «des Philosophes» (ZB12; Eb; E) 50+, 51+.
150, l. 20. «qui à rapport» > «qui a rapport» (E, mais le feuillet en question est un carton qui porte «qui a») 50+, 51+.
153, l. 10. «il n’y en a point» > «il n’y a point de nation» (pZ; Ch; M; G) 50x, 51x.
155, l. 30. «maltraité» > «mal taillé» (ZB12; Eb; E) 50+, 51+.
162, l. 18. «Au-contraire» > «Cependant» (pZ; Z4378; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
164, l. 27-31. «C’est assez... le Vulgaire.» > «on a voulu donner pour des loix, des pensées que pascal avoit probablement jettées sur Le papier comme des doutes. il ne falloit pas regarder comme des demonstrations ce qu’il auroit refuté luy meme.» (pZ; Z4378; Ch, de la main de Voltaire; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
Fragment d’une lettre au même [Le Févre], sur la corruption du style
179, l. 5. Ajout placé avant le vers portant un astérisque: «javoue que je suis revolté de voir dans une epitre serieuse les expressions suivantes.» (pZ; Z4378; Ch: M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
Copie d’une lettre à un premier commis
182, l. 17. «les Art» > «les Arts» (ZB12; E) 50+, 51+.
Remarques sur l’histoire
186, l. 5. «quatre cent mille soldats» > «quatre cent cinquante mille soldats» (ZB12) 50x , 51x.
Nouvelles Considérations sur l’histoire
190, l. 20. «qui faisoient» > «qui faisoit» (M, au crayon noir; E) 50+, 51+.
192, l. 2-3. «Mr. de Duc» > «Mr. le Duc» (ZB12) 50+, 51+.
194, l. 1. «d’Alexander» > «d’Alexandre» (ZB12) 50+, 51+.
Discours sur la fable
195, l. 31. «Les sicles» > «Les fleches» (pZ; Z4378; ZB12; Eb; St; M; P; G; E) 50+, 51+.
Courte Réponse aux longs discours d’un docteur allemand
199, l. 10-16. Passage de 7 lignes barré: «Il est vrai... immortelles. Mais» (pZ; Z4378; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
200, l. 31. «un balon» > «au balon» (ZB12) 50+, 51+.
201, l. 23-36. Les 14 dernières lignes après «tout en Dieu.» sont barrées: «On a imprimé... qu’il n’en sui-» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G; I; C2) 50x, 51x.
202, l. 1-4. Les 4 premières lignes sont barrées: «voit aucun. Que... savoit douter». Passage ajouté: «j’ay dit que neuton savoit douter.» (pZ; Z4378; Ch, de la main de Voltaire, et «Newton» au lieu de «neuton»; St; M, suivi d’un tiret; P; G; I; C2) 50x, 51x.
203, l. 2. «elle à» > «elle a» (E) 50+, 51+.
Relation touchant un Maure blanc, amené d’Afrique à Paris en 1744
205, l. 18. Ajout après «de la Ville.»: # [ou +] et en bas de page: «*[ou +] il ny a pas longtems qu’un maure disoit a un des plus celebres generaux de l’europe qui est actuellement a la cour de frederic le grand. monsieur j’ay eté quelque temps parmy ces petits hommes qui habitent au dela du mont-atlas, cela fait horreur, ils sont blancs comme le Diable.» (pZ; Z4378, Ch, St, M, G, I et C2, avec «federic»; P, avec «federic» et sans le mot «monsieur») 50x, 51x.
Lettre sur l’esprit
211. Ajout au bas de la page: «x n.B. flechier avoit tiré mot pour mot la moitié de cette oraison funebre du marchal de Turenne, de celle que L’evêque de grenoble Ligenda avoit fait au duc de savoye or ce morceau qui êtoit convenable pour un souverain devient ridicule pour un sujet.» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
212. Un morceau de papier collé au bas de la page comporte 11 lignes de texte destinées à être placées après «éblouïssantes?» (l. 29): «Ce meme homme qui meprisoit homere et qui le traduisit, qui en le traduisant, crut le corriger, et en l’abregeant, crut le faire lire, s’avise de donner de l’esprit à homere. c’est lui qui en faisant reparaitre Achille reconcilié avec les Grecs et pret à les vanger, fait crier à tout le camp: ¶ Que ne vaincra t’il point? il s’est vaincu lui même. ¶ Il faut etre bien amoureux du faux bel esprit pour faire dire une pointe à cinquante mille hommes.» (pZ; Z4378; Ch; St, P; G; I; C2) 50x, 51x.
213, l. 22. «qu’il y ait» > «qu’il ait» (pZ; Z4378; ZB12; Ch; E) 50+, 51+.
214, l. 29. Ajout marginal pour indiquer qu’il ne faut pas aller à la ligne après «eux-mêmes»: «tout de suitte» (ZB12) 50+, 51+.
l. 30. «Rem verba sequuntur» > «rem verba sequuntur» et en marge «tout de suitte» [=sans alinéa] (ZB12; Eb) 50x, 51x (ital).
Discours sur le fanatisme
216, l. 19. «sincerité» > «sintese» [=synthèse] (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) > «sinthese» (ZB12; Eb) 50 et 51 (sintèze).
217, l. 27. «l’Antichrist» > «l’Antechrist» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
218, l. 9. «haut le soixante» > «haut de soixante» (E) 50+, 51+.
l. 10. «quelque couleur» > «quelle couleur» (pZ; Z4378; ZB12; Eb; St; M; P; G; E) 50+, 51+.
Discours sur le déisme
219, l. 2. Titre de départ: «DÉISME.» > «THÉISME.»; et deux occurrences (l. 3 et 29): «Déisme» > «théisme» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Discours sur les contradictions de ce monde
221, l. 9. «nous passions» > «nous passons» (pZ; Z4378; St; M; P; G) 50x, 51+.
222, l. 19. Ajout après «sur elle»: «#», et au bas de la page: «# n.B. c’est le procez du pere girard et de la Cadiere. rien n’a tant deshonnoré L’humanité.» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 22. «Gouville» > «Gourville» (pZ; Z4378; ZB12; Eb; St; M; P; E) 50+, 51+.
225, l. 21. «qu’en un autre Païs le» > «dans un autre Païs ou le» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) 50x, 51x.
l. 22. «Indes, que les» > «Indes, et que les» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
Discours sur ce qu’on ne fait pas et sur ce qu’on pourrait faire
229, l. 21. «nautre des Marchés» > «un autre des Marchés» (pZ; Z4378; ZB12; Ch; Eb; St; M; P; G; E) 50+, 51+.
Lettre sur Messieurs Jean Law, Melon et Dutot
231, l. 36. «ville moins barbares» > «ville moins barbare» (pZ; ZB12; Ch; Eb; St; P; G; E) 50+, 51+.
232, l. 24. «l’Asie» > «l’italie» (pZ; Z4378; ZB12; Ch; Eb; St; M; P; G; E) 50+, 51+.
234, l. 1. «mille hommes» > «mille soldats» (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) 50x, 51x.
l. 7. «d’estimer» > «d’etudier». (pZ; Z4378; Ch; St; M; P; G) 50x, 51x.
Seconde Lettre sur le même sujet
237, l. 2-3. «l’homme de Lettre,» > «l’homme de Lettres» (pZ; Z4378; St; M; P; G) 50+ (l’homme-de-lettres), 51+.
l. 30. «en suffroit» > «en souffroit» (pZ; Ch; Eb; M; G; E); > «en soufroit» (ZB12) 50+, 51+.
239, l. 34. Ajout après «sont» dans «sont de deux cens Millions»: «supposéz» (pZ; Z4378); > «supposez» (Ch; St; M; P; I); > «supposés» (G; C2) 50x, 51x.
Ajout marginal: «*», à mettre après «Millions;», et une note en bas de page: «* c’est la suposition que fait mr. Dutot mais en 1750 les revenus du roy montent a 300 millions ou environ à 49lt 10s le marc.» (pZ; Z4378; Ch; St; M, avec «Monsieur Dutot.» et «Roi»; P; G; I; C2) 50x, 51x.
Anecdotes sur le csar Pierre le Grand
243, l. 17. «à son atelier» > «dans son atelier» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
244, l. 8. «beaucoup plûtôt, que» > «beaucoup et non» (pZ; Z4378; St; M; P; G); > «beaucoup, plutôt, que» (ZB12; Eb) 50 et 51 (beaucoup, plûtôt que).
l. 14-15. «au Magistrat» > «à un Magistrat» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 18. «Moscau» > «Moscou» (pZ; Z4378; M; P; G) 50 et 51 (Moscow).
l. 23. «jures» > «jvres» (pZ; Z4378; ZB12; G; Eb; M) 50 et 51 (yvres).
245, l. 18. «vaisseaux» > «vaisseau» (pZ; ZB12; Eb; M) 50+, 51+.
l. 22. «Grost» > «Gross» (ZB12; Eb; E) 50 et 51 (Gros).
l. 25. «où les palais» > «les palais» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
l. 34. «projet» > «plan» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
246, l. 3. «1712» > «1711» (ZB12; Eb) 50+, 51+.
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