ISSN 2271-1813 ...
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Dictionnaire des journaux 1600-1789, sous la direction de Jean Sgard, Paris, Universitas, 1991: notice 977 *NOTICES ET EXTRAITS DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI (1787-1965) 1] Titres Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque du Roi, lûs au Comité établi par Sa Majesté dans l'Académie royale des Inscriptions & Belles-Lettres (t. I-III). Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, lus au Comité établi dans la ci-devant Académie des Inscriptions & Belles-Lettres (t. IV). Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale et autres Bibliothèques, publiés par l'Institut National de France; Faisant suite aux Notices et Extraits lus au Comité établi dans la ci-devant Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (t. V-VII). Par la suite, le titre varie en fonction des circonstances politiques: «Bibliothèque Impériale», «Bibliothèque du Roi», «Bibliothèque Nationale». 2] Dates 1787-1965. 43 tomes; t. I: 1787; t. II: 1789; t. III: 1790; t. IV-V: an VII; t. VI: an IX; t. VII: an XII. Les t. VIII - XXXVI (1re partie) sont publiés de 1810 à 1899; les t. XXXVI (2e partie) - XLIII de 1901 à 1965. 3] Description T. I: CII + 603 p.; t. II: VIII + 730 p.; t. III: VIII + 650 p.; t. IV: XII + 715 p.; t. V: XIV + 744 p.; t. VI: XII + 623 p. A partir du t. VII: division en deux parties. Premiers tomes: cahiers de 8 p. in-4º, 190 x 250. Illustrations soit en frontispice soit à l'intérieur des tomes. 4] Publication A Paris, De l'Imprimerie royale (t. I-III). A Paris, de l'Imprimerie de la République (t. IV-VII). A partir du t. VIII, l'adresse varie en fonction des circonstances politiques (de l'Imprimerie impériale, royale, nationale). 5] Collaborateurs Rédacteurs initiaux des notices: Ansse de Villoison, de Brequigny, Gaillard, de Guignes, de Keralio, de Laporte Du Teil, Silvestre de Sacy, Vauvilliers. Parmi les autres rédacteurs: De l'Averdy, de Rochefort, baron de Sainte-Croix. 6] Contenu Contenu annoncé: «notices exactes» et «extraits raisonnés» des manuscrits de la Bibliothèque du roi, traduction et publication dans leur langue originale des pièces jugées dignes d'être imprimées (Préface, t. I, p. II). Contenu réel: analyse et/ou publication de manuscrits orientaux (arabes, persans, turcs, tartares...), grecs, latins, français, relatifs à l'histoire politique, diplomatique..., à la littérature, aux sciences (géographie, astronomie, histoire naturelle, sphère...). Centre d'intérêt: faire connaître le contenu et l'intérêt de pièces qu'un Catalogue se contente de répertorier ou dont il ne peut donner qu'une idée sommaire. Table des notices dans chaque tome. 7] Exemplaires B.M. Bordeaux, Coll. 958. Historique Cette «collection», qui répond au désir de révéler à la France ses propres richesses et de les faire partager à l'Europe, s'inscrit dans le prolongement des établissements littéraires d'utilité publique fondés par Louis XIV. C'est le baron de Breteuil qui, en 1785, dans deux lettres successives adressées au prince de Beauvau, président de l'Académie des belles-lettres, fait part de l'intention du Roi de charger huit académiciens autoritairement désignés (les places vacantes seront ensuite pourvues par voie d'élection) de faire connaître les manuscrits de sa Bibliothèque: trois se consacreront à l'étude des manuscrits orientaux, deux à celle des manuscrits grecs et latins, et trois à l'examen des manuscrits relatifs à l'histoire de France et du Moyen-Age. Le roi invite d'ailleurs tous les académiciens à concourir à l'entreprise et appelle tous les savants à dépouiller les dépôts publics et privés. Par là, Louis XVI entend ranimer «l'étude des langues savantes et des monuments historiques» et aider à l'avancement des lettres et au progrès des connaissances. Lancée et poursuivie avec ardeur, la collection subit le contrecoup des événements révolutionnaires: l'impression du t. IV, commencée en 1791, est interrompue en 1792 (l'Académie est supprimée en 1793) et n'est reprise que dans le cours de l'an VI, à la demande de Silvestre de Sacy et grâce à l'appui de Ginguené, directeur général de l'Instruction publique. C'est l'Imprimerie de la République dirigée par P.D. Duboy Laverne qui achève l'impression du volume lequel paraît en l'an VII. Cependant, dans l'intervalle, l'Institut national des sciences et des arts prend la relève de l'académie défunte, est expressément chargé de continuer le travail (loi du 15 germinal an IV, art. 25), et publie le t. V l'année même où est publié le t. IV. L'Empire et les divers gouvernements qui, depuis, se sont succédé ont eu à cœur de poursuivre l'entreprise. Robert GRANDEROUTE
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