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Dictionnaire des journaux 1600-1789, sous la direction de Jean Sgard, Paris, Universitas, 1991: notice 828 LETTRES HOLLANDAISES 2 (1779) 1] Titres Lettres hollandaises ou Correspondance politique sur l'Etat présent de l'Europe, notamment de la République des sept provinces unies. 2] Dates Trois tomes, tous datés de 1779. Hebdomadaire. Avis: «Il paraîtra régulièrement une feuille par semaine des Lettres que nous donnons aujourd'hui au public et 18 feuilles formeront un volume». 3] Description T. I, 433 p. (manquent 4, 6, 8-13); t. II, 436 p. (manquent 9 et 10); t. III, 48 p. Cahiers de 24 p. in-12, 110 x 190. Devise: elle est variable, souvent prise chez Horace ou Juvénal. On trouve d'abord: Dicere verum qui vetat. Horace. Puis, Felix qui potuit rerum cognoscere causas, qui était la devise de l'Observateur français à Londres et qu'on retrouve dans l'Observateur à Amsterdam. 4] Publication «A Amsterdam, et se trouve chez les principaux libraires d'Europe.» 5] Collaborateurs DAMIENS DE GOMICOURT. 6] Contenu Contenu annoncé: correspondance politique, et il s'agit en effet avant tout de politique. Informations et commentaires sur la guerre en cours et ses répercussions dans les relations entre la France, l'Angleterre, la Hollande et les Etats-Unis. Propagande pour la France, contre l'Angleterre et contre le Stathouder qui devait rester neutre. Table dans le premier volume, p. 424-433, qui reprend, paragraphe par paragraphe, à la suite, le résumé publié au début de chaque lettre. 7] Exemplaires B.N., M 29083-29085. 8] Bibliographie DP2, art. «Damiens de Gomicourt». Correspondance politique sur les affaires présentes, 1782, livraison 11. On y trouve une analyse sévère des Lettres hollandaises, «pamphlet incendiaire». Historique Ce périodique qui suit dans la même année L'Observateur français à Amsterdam, ne se réclame pas de sa continuité. Il choisit un autre rythme et ne donne que des nouvelles. Le ton de ses commentaires rappelle celui de Genet, dans les Affaires de l'Angleterre et de l'Amérique qui paraît encore en 1779. Cela confirme notre hypothèse (voir la notice de L'Observateur français à Londres), d'une visée et d'une source communes. Toute la suite des Lettres est une propagande pour la France contre l'Angleterre et contre le Stathouder qui favorise l'Angleterre. C'est donc en effet un pamphlet, mais peut-être moins «incendiaire» que le dit la Correspondance politique. Le journal fut éphémère, il semble n'avoir eu qu'une trentaine de numéros. Et les Nouvelles Lettres hollandaises, du même auteur, qui reprennent le titre et la formule, ne paraissent qu'en 1781. Madeleine FABRE
Merci d'utiliser ce lien pour communiquer des corrections ou additions. © Universitas 1991-2024, ISBN 978-2-84559-070-0 (édition électronique) |